potosi Y Sucre
Potosi est, pour certains, la « capitale du monde » : elle était la ville qui approvisionnait le monde entier de son argent, puis de ses pièces de monnaies. Aujourd’hui, tout cela a bien changé et l’on parle plus de l’âge des travailleurs de sa fameuse mine (plus de 800 enfants y travailleraient encore) ou de l’espérance de vie de ceux-ci (entre 35 et 40 ans)…
Potosi, pour d’autres, est la plus grande ville perchée à 4 100m…déconseillée donc aux asthmatiques, mais classée au patrimoine de l’Unesco !
Sur notre route, nous nous sommes posés à Sucre, et de nouveau, la magie et la chance d’être là, pour la fête annuelle en l’honneur de la patronne de la ville, la vierge Marie de Guadalupe, la « Maria » de l’Amérique Latine, celle qui apparut à un villageois Mexicain en 1500 et des brouettes. En effet, le 8 septembre est la date officielle de la naissance de la Vierge et le week-end suivant est plus que festif : presque trois jours entiers de danse et de musique ! Pour résumer, l’idée est de défiler comme pour le carnaval, par congrégations, et de danser, de manière traditionnelle, et ce pendant près de 5 heures étant donné qu’il y a 4 km à parcourir. Le tout se terminant, devant la relique de la fameuse Maria, si possible le mieux du monde (en réalité, tous s’écroulent de fatigue et d’émotion devant cette Vierge de perles et de pierres précieuses, se prennent en photo devant, puis repartent à cloche pied…). C’est évidemment très impressionnant, très intriguant et assez sympathique (à une heure du matin, le tout devient vraiment comique…le rhum local faisant effet).
…Pdpp : Sucre est aussi une ville où…l’on prend des
cours d’espagnol…nan, pas pour Monsieur le Vénézelien, évidemment, mais pour
la « franchouté ». Idéal donc de prendre des cours particuliers
pas trop cher : la profesora en profite pour parler plus librement de son
pays dont l’aspect démocratique est à remettre légèrement en cause…(non, je ne
vais pas en profiter pour parler « machisme », mais je me retiens…)
Ici on profite bien et on prend le rythme local : on mange au marché, on goute au « Mondongon » (spécialité de Sucre), on goute aussi au BON chocolat, on finit par des salades de fruits, on visite évidemment cette ville aux maisons blanches, puis on s’en retourne à notre petite casa, où on se la tente local, à coup de quinoa et de papas…